vendredi 29 août 2008

samedi 23 août 2008

Samedi soir d'août...

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Il est 19h30. Il fait beau.

Un temps à dîner au restaurant en terrasse avec des amis !


Bon, comme rien n'est prévu, on rentre la voiture.

Tiens ! Il y a quelque chose dans la boîte à lettres !

Sans doute encore une pub...

On ouvre et oh ! miracle !



le nouveau catalogue IKEA



Et voilà comment une soirée misérable est sauvée !!





Bon, d'accord, c'est nul ! D'ailleurs, mes enfants ne se sont pas privés de me le dire que j'étais nulle. J'ai beau dire qu'au contraire, un rien me contente, ils ne sont pas dupes...

... moi non plus... d'ailleurs ! Mais j'assume...
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jeudi 21 août 2008

Retour... définitif...

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Eh oui, c'est la fin* ! Mais toute fin signifie le début d'autre chose, non ?

Ce premier matin, j'écoute les infos (et les lis) pour la première fois depuis 2 semaines :

* Crash d'un avion à Madrid: «Une vision d'enfer»
* La grève générale contre Morales marquée d’incidents violents
* L’Abkhazie veut être reconnue par Moscou
* Jorge Trujillo, 9 ans, 1 mois et 11 jours de captivité
* Afghanistan: des soldats français tués par des tirs alliés ?

C'est bien (hein ?), rien n'a changé pendant mon absence (en fait, j'étais toujours là, mais ne m'intéressant pas aux restes du monde). Donc, le monde est toujours aussi fou et la planète toujours aussi mal en point...

* L'eau, source de coopération entre pays
* Mince, le prix des fruits augmente
* Cadix s’élève contre un projet éolien
* Des sans-papiers occupent un site de traitement de déchets
* Plus d’heures sup mais moins que prévu

Bon, retour au bureau.

Tiens, les gens (ah, les gens !) râlent toujours autant.

En fait, pour moi, les vacances, c'est ça : être loin de tous les râleuses et râleurs... ça me donne même comme un avant-goût du bonheur !!

J'ai été obligée de dire à voix haute (vive l'openspace !) que j'avais perdu l'habitude d'entendre râler et que ça me dérangeait... aucun commentaire n'a suivi ! bon signe ?

Allez, en route pour une nouvelle année d'aventures !!

* fin des vacances seulement
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mercredi 13 août 2008

Que pourrais-je ajouter !

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Voir un ami pleurer

Jacques Brel

Bien sûr il y a les guerres d'Irlande
Et les peuplades sans musique
Bien sûr tout ce manque de tendres
Il n'y a plus d'Amérique
Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur
Mais pas d'odeur me monte au nez
Bien sûr on marche sur les fleurs
Mais voir un ami pleurer!

Bien sûr il y a nos défaites
E
t puis la mort qui est tout au bout
Nos corps inclinent déjà la tête

Étonnés d'être encore debout

Bien sûr les femmes infidèles

Et les oiseaux assassinés

Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes

Mais mais voir un ami pleurer!


Bien sûr ces villes épuisées
Par ces enfants de cinquante ans

Notre impuissance à les aider

Et nos amours qui ont mal aux dents

Bien sûr le temps qui va trop vite

Ces métro remplis de noyés

La vérité qui nous évite

Mais voir un ami pleurer!


Bien sûr nos miroirs sont intègres
Ni le courage d'être juifs

Ni l'élégance d'être nègres

On se croit mèche on n'est que suif

Et tous ces hommes qui sont nos frères

Tellement qu'on n'est plus étonnés

Que par amour ils nous lacèrent

Mais voir un ami pleurer!



Découvrez Arno!

vendredi 8 août 2008

Plus vite que mon ombre...

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Avez-vous remarqué vous aussi ?


Lorsque j'écris "à la main", il m'arrive, en plus d'avoir de crampes dans la main, de perdre le fil de mes idées. Lorsque je tape, rien de tout cela n'arrive : pas de crampe - TOUS mes doigts étant sollicités * - et surtout, mes doigts arrivent à suivre (et parfois rattraper) ma pensée. Je ne ressens pas ce décalage de l'écriture manuscrite.

* eh oui, je suis une professionnelle de la frappe...

La pensée (en tout cas, la mienne) se développe plus facilement, elle peut naviguer plus librement et s'écarter du prétexte à la base de ma présence devant l'ordi, sans crainte de se perdre.

En fait, les textes sont plus profus (je pense que c'est la toute première fois que j'utilise ce mot !! est-ce que ça s'arrose ?), on n'hésite pas à ajouter des mots (c'est la fête aux adjectifs et adverbes de tout poil !), des digressions opportunes (ou non) puisque, de toute façon, on peut les effacer, les remplacer (sans rature) ou bien les mettre de côté pour plus tard.

Bien sûr, c'est parfois illisible car, je ne sais pas pour vous, mais mon clavier me joue parfois des tours et les touches changent de place de façon inopinée (je ne vois pas d'autre explication !!). Les atteintes de dylsexie (sic, première frappe), de dyslexie donc, me frappent également lorsque j'emploie un stylo : il m'arrive d'écrire la fin du mot avant le début, ou d'écrire "de" au lieu de "que", et autres bizarreries indépendantes de ma volonté et surtout à l'insu de mon plein gré.

Je l'avoue, je n'aurais jamais fait de blog s'il avait fallu l'écrire à la main!!

Et je suis sûre de ne pas être la seule...

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lundi 4 août 2008

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Quand on n'est pas critique professionnel, mais quand on aime la lecture et les livres, quel est le but de publier la critique d'un livre ?
  • d'abord, répondre à la consigne de Masse Critique (on reçoit un livre - ou plusieurs - gratuitement et on s'engage à publier sa critique
  • ensuite, chercher à faire aimer le livre que l'on a soi-même aimé, ou bien donner son avis défavorable sans toutefois en dégoûter les autres - "j'aime pas" vs. "c'est pas bon".

Mais faut-il vraiment le raconter ? Souvent, je lis des critiques qui :

  • déflorent l'histoire et ne font rien pour me donner envie de le lire (l'histoire seule ne suffit pas)
  • sont trop dithyrambiques (joli mot, non ?), remplies de mots finalement vides de sens qui ne transmettent pas l'enthousiasme
  • sont trop négatives, arbitraires, mais pas argumentées


Ce que je veux lire, c'est l'enthousiasme, ou bien le dénigrement documenté. Je veux du ressenti...

Et me voilà
, moi, devant la page blanche du critique amateur. Ou plutôt, devant ma page bien loin d'être blanche ; elle est au contraire couverte de phrases dans tous les sens : j'ai trop à dire, mais si je dis trop, que va-t-il rester au futur lecteur ? Je dois faire part de mes sentiments, mais je ne dois pas influencer les sentiments de l'autre. Zut et zut, c'est pas facile de critiquer un roman (La mère des chagrins)... Alors, je vais commencer par les autres volumes que j'ai reçus par Masse Critique.

Des livres de photo, c'est plus facile, non ?












J'ai donc eu la chance de recevoir non pas UN livre de photos à
critiquer, mais DEUX. En effet, le recueil de photos est composé de deux tomes.

Je présente l'auteur et le sujet, et vous livre ensuite mes impressions sur le tome 1.



L'auteur :
Jürgen Nefzger, né en Allemagne et vivant et travaillant à Paris. Depuis le début des années 90, il porte un regard sur les mutations du paysage.


L'ouvrage : Hexagone - 1. Le paysage fabriqué - Paysages périurbains et de loisirs 1995-2000

Ce premier livre contient uniquement des photos en N&B, prises comme le titre l'indique en France. Les centre commerciaux photographiés sont vides, les lotissements sont inachevés, les rares vivants apparaissant sur les clichés sont immobiles. Sur une des photos, un lotissement pris de haut me fait penser au modélisme ferroviaire qui recrée sur une immense table un réseau ferré avec un village : des maisons de carton pimpantes et bien peintes, mais vides de toute vie. Les quelques plages (partie loisirs) que l'on voit ne donnent nullement envie de s'y prélasser. Même les paysages non bâtis me semblent tristes, peut-être parce que je suis influencée par les autres pages...



On peut voir également sur 4 clichés la démolition de 2 tours : avant, pendant, toute la poussière soulevée, puis après. Et on se demande s'il y a vraiment une différence entre avant et après (sans doute pour les habitants, mais ils sont absents de ces clichés).



En fait, le photographe met une grande distance entre l'objet photographié et lui, donc nous. Tous ces clichés me semblent profondément pessismistes, constats peut-être pas de l'échec de l'empreinte de l'homme sur la nature, mais surtout de la vanité de l'homme.

Deux photos semblent sortir du reste : la première et la dernière.

La première, c'est un autoportrait de l'auteur de facture classique. Photo posée et mise en scène où Jürgen Nefzger se représente en touriste (chapeau, bières, chaise longue,... ), mais dans un décor urbain où il semble être le seul être vivant.

Sur la dernière photo, on se prend à espérer : une grand-mère et sa petite fille avancent, nous les voyons de dos, sur un chemin. Elles se dirigent vers une partie boisée et vont bientôt croiser d'autre promeneurs venant sur leur gauche...
Mais, le chemin, absolument rectiligne, civilisé car tondu sur les deux côtés, monte tout droit vers... on ne sait pas ce que c'est exactement, mais on voit très bien les quatre grandes cheminées là-bas au-delà des arbres...



Bref, ce que j'en retiens : distanciation, précision quasi "médecine légiste", dérision, humour aussi, et pessimisme. Mais rien à redire du point de vue esthétique : composition, éclairage et tout ce qui fait une bonne photo, tout est là. Et, malgré tout ce qui précède, une réelle personnalité qui ressort de cet ouvrage !


Bon, désolée de la longueur de ce texte : je pourrais faire plus court, mais auriez-vous envie de feuilleter ce bouquin ?


A suivre : le deuxième tome de ce livre...

Tiens, profitons-en pour informer le lecteur, toujours friand des dernières nouvelles :

Le jeudi 5 juin 2008, le jury du Prix Niépce des Gens d’images, présidé par Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la Photographie de la Bibliothèque nationale de France, a décerné le Prix Niépce 2008 à Jürgen Nefzger.
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