mardi 8 juillet 2008

A la veille des vacances, parlons !

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Parlons... livres, tiens !

Comment ne pas parler de ce qui encombre mes 2 tables de nuit, au moins 6 étagères hautes, une... bibliothèque (eh oui, même une bibliothèque !), le sol de ma chambre, tous les dessus de meubles disponibles, des cartons dans le grenier, tous les coins, partout, accessible ou non, ...

Finalement, il est peut-être plus facile de dire où il n'y a pas de livres :
  • les toilettes du rdc
  • la buanderie (il y a quand même des revues de jardinage dans le placard)
j'ai beau me creuser la tête, ce sont les seuls endroits où le livre n'a pas droit de cité.

Lectures du moment :
  • Il faut qu'on parle de Kevin, Lionel Shriver
  • La mère des chagrins, Richard McCann

J'ai commencé le premier et lu entretemps 2, voire 3 autres bouquins. Je n'accroche pas vraiment, pourtant j'ai toujours autant envie de le lire... à finir durant les vacances !

Je viens de lire La mère des chagrins, Richard McCann, livre reçu par l'intermédiaire de Masse Critique et dont je dois faire la critique.
Je l'ai terminé (ainsi que ma première journée de vacances), mais je me laisse un peu le "digérer" avant de remplir mon devoir "Masse critique".

Du coup, j'ai commencé Samedi de Ian McEwan...

Ce qui est le plus impressionnant, c'est ma PAL qui s'étoffe, s'agrandit, s'accroît, s'élève, s'étend, s'allonge, se répand, se développe, se multiplie, semble s'accélérer et, en un mot, s'aggrave...

Dans le désordre, les quelques prochaines lectures tables-de-nuitesques qui me viennent à l'esprit :
  • Vendredi ou les limbes du Pacifiques, Michel Tournier (relecture en attente)
  • Un grand pas vers le bon Dieu, Jean Vautrin (depuis très longtemps dans la PAL, et sans cesse noyé et repêché...)
  • Brigands et galants, Bruce Alexander (je ne connais pas du tout, et ça ne m'attire pas tant que ça)
  • Hell's kitchen, Chris Niles (j'adore la couverture)
  • Birmane, Christophe Ono-dit-Biot (recommandé par une collègue)
  • Ouest, François Vallejo
  • Parfois, je ris tout seul, Jean-Paul Dubois (j'ai aimé les 2 livres que j'ai déjà lus)
  • Les dames de nage, Bernard Giraudeau (je suis curieuse)
  • La chaussure sur le toit, Vincent Delecroix (entendu la critique à la radio et j'ai vraiment envie de le lire)
  • The memory keeper's daughter, Kim Edwards
  • L'exception, Christian Jungersen
  • Tea-bag, Henning Mankell
  • Voile de pierrre, Ake Edwardson
  • Loin des yeux, Benoît Sourty
Je suis plutôt contente de la diversité de cette liste.
Il ne s'agit là bien sûr que de la partie émergée de l'iceberg... Je sais qu'il y a des trésors enfouis, glissés derrière des rangées de "lus", rangés par mégarde avec les "lus" un jour de ras-le-bol des piles.

J'ai donc bien des voyages qui m'attendent...

mais je ne fais pas que lire, je regarde des films

J'ai vu il y a quelques jours "Le dernier roi d'Ecosse" qui m'a beaucoup plu. Je ne suis pas sûre que la vérité historique (celle-ci n'est-elle pas subjective ?) soit respectée, mais j'ai été emballée par :

  • l'enthousiasme du jeune médecin écossais, Nicholas Garrigan - enthousiasme pour l'Afrique, les femmes africaines, le tout-puissant Idi Amin Dada
  • la peur inexistante de Garrigan, sa crédulité, suivie de son incrédulité
  • ses faiblesses
  • la gaîté du début du film
  • la beauté du paysage ougandais
  • la beauté de Kay, troisième femme de Amin Dada
  • le drame qui apparaît petit à petit par petites touches jusqu'à prendre toute la place
  • le personnage du président-dictateur, magnifiquement joué par Forest Whitaker, totalement ambivalent (était-de le cas du vrai président ougandais ??), oscillant entre sincérité et mensonge, besoin d'être respecté pour de bonnes raisons et se faisant respecter par la terreur, lucidité et folie sanguinaire
Bref, pour moi, un bon film (en dehors de toute considération historique). Le film ne rend pas Idi Amin Dada sympathique. Il est parfois ridicule, mais tellement dangereux que l'on ne peut en sourire. On a vraiment envie qu'il meure pour que toute cette terreur - sous des dehors bon enfant - prenne fin.

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