mardi 27 mai 2008

buzz... buzz... les abeilleeeees*

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Avant, on disait bouche-à-oreille ou téléphone arabe (ce dernier ne doit d'ailleurs plus être politiquement correct !)

Maintenant, nous avons le buzz !

Les deux premières expressions touchaient au terre-à-terre (et à l'exotisme) et pouvaient difficilement être associées au monde virtuel et technologique de la communication informatique.

Mais le
buzz ! ça, ça fait môderne, djeunz, high tech, ça a du staïl, oserais-je dire.

Il existe toutes sortes de buzz, par exemple :


Mais le buzz peut être intéressant et sujet d'étude, comme sur le blog Technologies du Langage.
Et cela prend une toute autre dimension...

* titre réservé aux connaisseurs
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lundi 26 mai 2008

Mon mai 68... à moi ! (avant que ça ne soit plus d'actualité)

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à 1 mois de mes 12 ans

en classe de 4 ème

Quand je pense à cette période, les toutes premières choses qui me reviennent, ce sont les soirées passées dans le jardin (c’était un très beau mois de mai) avec mes parents et nos voisins à écouter la radio et discuter des nouvelles du jour.

Ces voisins habitaient Paris et ne venaient à la campagne que le WE, mais ils avaient quitté Paris assez rapidement après le début des "événements"... leur fils (16 ans à l’époque) était resté à Paris ; il allait au Lycée Buffon et avait eu l'occasion de prendre contact avec une matraque de CRS...pour moi, c’était une sorte de héros !

Ce qui revient surtout, c'est l'effervescence, l'excitation...

C'était une période exaltante... il se passait quelque chose... mes parents étaient rayonnants : les étudiants et les ouvriers ensemble en train de renverser quelque chose ... il se passait vraiment ce que l'on n'avait pas osé espérer... les années de Gaulle allaient enfin se terminer... le monde changeait...


à 60 km de Paris, il ne se passait rien... au début du moins... ensuite, l'essence a manqué et aussi : le sucre, le riz, l'huile (bizarre, je ne pensais pas qu'il s'agissait des denrées de base en France)... nos voisins avaient acheté/emmagasiné quelque 20 litres d'huile, 10 kilos de sucre et autant de kilos de riz...

au lycée (et oui, certains établissements étaient des lycées de la 6ème à la terminale), classe de 4ème... au début, il y avait encore cours et les avis étaient partagés (selon les idées des parents, ce qui est normal à 12/13 ans)... puis les profs ont commencé à manquer, puis nous ne sommes plus allées en cours (mon lycée n'était pas encore mixte)... puis il n'y a plus eu de ramassage scolaire... ma mère était d'ailleurs furieuse de ne pas avoir été remboursée pour le car et pestait en disant que la société (privée) de cars avait fait de l'argent sur le dos des parents et de mai 68…

à l'époque, on entendait les noms de Jacques Sauvageot, Alain Gesmard, Daniel Cohn-Bendit... à la radio, nous découvrions Christian Brincourt (sur RTL, alors qu'à la maison, nous ne jurions que par Europe n° 1).

Même si à l'époque nous n'avions aucune idée de la portée de cette révolte, nous sentions bien que les choses changeaient et allaient continuer à évoluer. D’ailleurs, des événements similaires se déroulaient dans les pays occidentaux avec plus ou moins de violence.


L’année suivante, mon père m’a emmenée voir If de Lindsay Anderson, Palme d'Or Cannes 69 (filmé durant mai 68). Film prenant marquant bien la vétusté des institutions britanniques et la révolte de la jeunesse en quête de liberté. Première apparition de Malcolm McDowell, qui reste mythique pour moi.



Puis, en 1970, sortie du film « Des fraises et du sang », Prix du jury Festival de Cannes. Je l’ai revu il y a peu de temps et, bien que le film ait un peu vieilli, il décrit bien l’atmosphère de l’époque, l’importance de la libération sexuelle et la révolte de la jeunesse contre tout ce qui brime toutes les formes de liberté. J’ai de nouveau vibré à l’unisson de « All we are saying is give peace a chance » lorsque les policiers interviennent de façon brutale dans le gymnase où les étudiants pacifiques occupent l’université en reprenant les paroles de John Lennon.

L’époque était à la politique et on était fier d’être « engagé ». C’était avant le culte de la réussite (professionnelle et financière), c’était le temps des belles idées !

On entendait parler d'autogestion, PSU, Michel Rocard, Alain Savary...


Allaient venir ensuite Actuel (1970 à 1994, avec 3 ans d’absence), plusieurs numéros du Catalogue des Ressources, le Salon Marjolaine (33ème édition en novembre 2008), Charlie Mensuel et autres... (on en reparlera)

et tout cela a marqué ma vie de façon indélébile...

crédit photographique : je ne sais plus où j'ai trouvé les photos - désolée !
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vendredi 23 mai 2008

Entr'entendu dans ma voiture...

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c'est vrai, ça ! On peut entr'apercevoir, entrevoir, alors pourquoi ne pourrait-on pas entr'entendre ou même entr'écouter ?

Donc, l'autre matin, j'ai entr'entendu dans le 7-10 un reportage sur Générations Slam, atelier d'écriture transgénérationnel.

L'animatrice :
Vous avez 1/4 d'heure, montre en main, pour écrire un quatrain (en vers ou non) sur... les relations humaines...
Le délai écoulé, une femme de 84 ans participant à l'atelier lit ce qu'elle a écrit dans le temps imparti et parle ensuite avec passion de Fabien qui anime également cet atelier. "Fabien, ce qu'il dit, ça vous prend aux tripes..."*

Une autre vieille dame dit : "moi, je ne suis pas allée à l'école, alors c'est dur, mais je suis devenue littéraire".**
Une toute jeune fille parle également avec enthousiasme du mélange des générations.




*le Fabien en question, c'est Grand Corps Malade



C'était mercredi 21 mai 2008 dans le 7/10 et il s'agissait d'une édition spéciale "Diverses Cités - Hors les Murs", en direct du Musée d'Art et d'Histoire de Saint-Denis.


* phrases entr'entendues et donc entre'restituées...

Eh bien, tout ça me ravit - j'emploie souvent cette expression sans doute en raison de mon imperturbable enthousiasme, lié à un éternel optimisme...
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Pourquoi ai-je si souvent des problèmes de formatage ? Le wysiwyg, c'est de la foutaise ! What you see is sometimes/seldom what you get !!!
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Caméra cachée

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Ce matin, j'ai vu une petite scène très drôle...

Un gamin tout seul, jeune collégien, se dirigeant vers l'école, en passant devant le distributeur de billets d'une banque, s'arrête et se met à gesticuler en faisant des grimaces.


Cela m'a fait remarquer qu'une caméra de surveillance se trouvait juste à côté du distributeur, à bonne hauteur pour qu'on la remarque et que l'on ait envie de faire le clown devant... même si l'on est seul
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Je vais peut-être y repasser demain, on ne sait jamais ! Peut-être fait-il ça tous les jours...

Déjà, cela m'aurait amusée de voir un groupe de gamins gigoter devant cette caméra, mais le fait qu'il soit seul et pas du tout gêné, j'ai vraiment trouvé ça désopilant
J'aime bien ce mot que l'on n'entend plus trop - il faut que je teste mes enfants (18 et 21) pour savoir s'ils le connaissent...
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mercredi 21 mai 2008

Zéphirine... hier soir

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Ma pauvre Zéphirine (Drouhin, avec un h) est maintenant présente partout. Toujours autant de fleurs sur les branches, mais aussi tous ces pétales sur le sol...

Si j'osais, je parlerais du "rose manteau de la Zéphirine" recouvrant le sol... Rose tirant déjà sur le marron : mais n'est-ce pas la dure loi de la life ? Un jour fleurie, le lendemain fanée (un peu l'histoire de ma vie, non ?)

Et voilà comment une simple fleur peut amener des questions... métaphysiques ...

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vendredi 16 mai 2008

Ah ! que c'est beau...

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Lendemain de gros orage, sous la pluie , hier matin...



... je vous présente ma Zéphirine Drouin.


Il est à noter qu'elle n'a pas été taillée du tout cette année. Cette rose ancienne est vraiment de bonne composition : pas d'épines, pas ou peu de maladies, une floraison remontante (souvent d'avril à novembre, parfois même décembre). Et en plus, elle sent bon !


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mercredi 14 mai 2008

Mai... 68 !

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En prélude à la publication de MON mai 68, à MOI !

Petite 'piece of news' intéressante trouvée, comme d'hab, dans mon Espresso de Télérama (pas le dernier)...






Mai 68, de l’autre côté des barricades. C’est ce que propose un numéro spécial de "Liaisons", magazine pour les personnels de la préfecture de police, à découvrir exceptionnellement en librairie. Au sommaire, des témoignages de gardiens de la paix ainsi que des photos d’archives qui devaient "enrichir les rapports destinés au préfet de police".
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mardi 6 mai 2008

Tranche de vie ! ou La reprise, parlons-en !

10 jours de repos
Oui, ça fait du bien ! Bien que le dernier soir, les faut-pas-que-j'oublie-demain arrivent en masse...

Lundi, jour de reprise

Oui, je suis contente de reprendre le boulot. Je me sens reposée et prête à rattraper le retard... Les amis et les collègues que l'on apprécient sont là, et je suis plutôt joyeuse.

Puis, les "gens" sont là de nouveau. Ceux que j'appelle les "gens", ce sont tous ceux qui mettent un frein à ma sérénité... Et ils sont passablement nombreux (enfin, pour moi)

- les "gens" qui en rajoutent (dans la gaieté comme dans le ronchonnage)

- les "gens" qui déçoivent par un comportement "m'as-tu vu ?"

- les "gens" qui critiquent ce que les autres font, mais ne s'engagent jamais eux-mêmes (non, je ne le sens pas !)

- les "gens" qui disent "c'aurait été mieux autrement", "moi, j'aurais fait différemment"

- les "gens" qui râlent toujours en travaillant parce que "les autres", parce que "l'ordinateur", parce que "j'peux pas tout faire"

- ...


Bref, les "gens" me gâchent un peu la vie !


Bon, la journée est passée (malgré eux !) et plutôt bien.


Retour vers la maison où 2 enfants (qui commencent à ne plus en être vraiment) vont m'accueillir avec gentillesse et bonne humeur. Je sais déjà que je ne vais faire qu'un passage puisque Melle S. m'a gentiment demandé de l'accompagner faire des achats. Soit, je suis fatiguée (1 journée de travail après 10 jours de repos, c'est crevant), mais je vais profiter de ce moment privilégié avec ma fille.

Elle n'est pas encore rentrée du boulot, mais M. R . est là : il a dormi presque toute la journée et n'a rien fait de ce qu'il devait (celui qui reste à la maison a plus de tâches que ceux qui travaillent au dehors). Il est mécontent de lui, moi aussi.

Melle S. arrive et nous partons pour un centre commercial qui va fermer... une 1/2 heure plus tard ! Moi, j'achète un pantalon, mais pour elle : "y a rien" "c'est moche" etc. et l'humeur générale est en berne. Qu'à cela ne tienne, direction le CC habituel.


1ère boutique : "c'est moche" "y a rien"
2ème idem

Pour ma part, j'abandonne, m'installe dans un fauteuil dans la galerie, trouve à lire une brochure gratuite contenant un sudoku (j'aime surtout les mots croisés, mais bon...).

Plus d'une heure se passe. "viens me rejoindre chez FL"

J'y vais. "Finalement, c'est bon. T'vais pas besoin de venir"

Je tente un retour vers la voiture, mais nouvel arrêt chez C. "je vais acheter les chaussures blanches avec des dessins noirs que l'on a vues tout à l'heure" Eh non, elles n'existent qu'à partir du 41. Qu'à cela ne tienne, c'est parti pour des Didas ou autres à 100 €, mais "Maman, tu peux m'avancer la somme" et là, inflexible (cela m'arrive parfois), sort de ma bouche un non péremptoire !

Retour vers la voiture (enfin !) "j'en ai marre de ces pompes qui fuient" "j'vais les acheter quand mes chaussures !" et tutti quanti

"jai faim" "j'm'arrête au MD" " tu veux quelque chose" "tu fais la tête ?"

Arrivée à la maison, crevée et découragée, je ME suis fait à manger pour me reposer (M. R. "je t'attendais pour manger" "ah, tu réchauffes la choucroute" " j'aime pas"), j'ai mangé, j'ai eu mal à l'estomac, j'ai lu, j'ai dormi jusqu'à 4 h.

Et le réveil a sonné. Je l'ai arrêté et j'ai redormi une bonne heure... et aujourd'hui, je suis vidée.



Mes enfants (chéris le plus souvent) ferait-ils partie des "gens" ? eux aussi ?


Ah, les gens !
comme dirait Delphes
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Allez, soyons optimistes : plus que 4 !

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no comment
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