mardi 29 avril 2008

Et le leust, alors ?

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@ Delphes


Certes, le staïle est très prisé des ados (et +).

Mais que dire du leust ? Non, ce n'est pas la luxure (lust en anglais) et donc pas un péché capital, quoique...

C'est tout simplement une version de staïle en verlan. Je ne sais plus où je l'ai entendu, mais je l'ai tout de suite adopté, au grand dam de ma fille (18 ans dans quelques jours...) qui me trouve hyper nulle quand je l'emploie... Ce n'est apparemment pas digne de sa daronne.

Je n'ai pas de style, ni de staïle, et en plus, j'ai même pas le leust...

Moi, j'dis, j'suis grave nulle !
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mercredi 23 avril 2008

Question de style

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Pourquoi n'ai-je pas de style ?

Je parle seulement d'écriture !! Pour l'instant... Le reste n’est pas mon problème du moment.

C'est vrai que je suis dispersée et qu'en tant que lectrice j'aime beaucoup de styles différents. Cela agit-il sur mon écriture ?

Car j'ai l'impression de ne pas avoir de style d'écriture. Dans la vraie vie (non virtuelle), je suis adepte des jeux de mots (laids... et oui, j'ose !) et je suis celle qui dit tout haut ce que certains osent à peine penser. S'il y a une connerie à dire (drôle, quand même ! on a sa fierté !), je réponds toujours présente.

Par écrit, je ne me trouve pas drôle et parfois même ennuyeuse.

Je veux du style !

La question est peut-être : sais-je écrire ? Non, la toute première question est : ai-je envie d'écrire ?

1ère question : oui, j'en ai très envie.

2ème question : oui, je sais très bien écrire des comptes rendus de réunion.

2ème question bis : mais si je veux écrire autre chose que des procès verbaux, en suis-je capable ?

Je crois que oui.

Sur quoi vais-je écrire ? Moi ? Le sujet est certes intéressant (à mon humble avis), large (il y aurait en effet beaucoup à dire pour faire le tour de ma personne), mais peut-être pas très passionnant (sauf pour moi... et ma psy !).

J'ai toujours quelque chose à dire/écrire, mais je ne suis pas sûre de l'audience à laquelle je m'adresse.

Peut-être faudrait-il commencer par là. A qui veux-je m'adresser ?

Bon, j'ai depuis quelques années un projet que je dois mettre en route. Etant la seule enfant commune à mes deux parents décédés, j'ai l'intention de raconter tout ce que je sais de leur/ma vie à mes enfants. J'ai longuement envisagé la chose et, incapable de retrouver certaines dates, j'ai décidé d'écrire les anecdotes par ordre alphabétique (avec des photos quand elles sont disponibles). Maintenant, la décision est prise ; je n'ai plus qu'à m'y mettre. En plus, cela fera peut-être de la place dans tout ce qui est emmagasiné dans ma tête.

A part ce projet, j'ai vraiment envie de parler ce que j'aime, qui m'enthousiasme, m'intéresse, m'énerve, etc. Pour qui ? En premier, mes amis, mes connaissances, mais aussi le badeau qui se promène au gré des blogs et débarque ici par hasard.

Dès le démarrage de ce blog, je me suis intéressée à qui venait, et surtout à qui revenait... De voir la fréquentation augmenter doucement me fait plaisir, de voir qu'un lecteur de Marq-en-Baroeul revient me pousse à continuer et quand je vois apparaître Los Angeles parmi les lieux d'origine des lecteurs, aussitôt me poussent des ailes...

Allez, tant pis pour le style ! Et puis, peut-être n'arrive-t-on pas soi-même à voir si on en a ?

ça, c'est du style !

ça aussi !

Ah, la, la ! ça fait du bien de réfléchir un peu (mais ne creusons pas trop de peur de découvrir trop de choses) sur soi-même…

Et peut-être l’inspiration va-t-elle émerger de ces réflexions ? Qui sait ??
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lundi 21 avril 2008

Aimé Césaire

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Bon, j'ai pas pu faire autrement...
J'ai voulu lire quelques poèmes, histoire de ne pas mourir idiote, et je suis tombée sur ce texte, que je m'empresse de faire passer :

Ecoutez le monde blanc
horriblement las de son effort immense
ses articulations rebelles craquer sous les étoiles dures
ses raideurs d'acier bleu transperçant la chair mystique
écoute ses victoires proditoires trompeter ses défaites
écoute aux alibis grandioses son piètre trébuchement
Pitié pour nos vainqueurs omniscients et naïfs !

Aimé Césaire extrait du cahier d'un retour au pays natal

certains téléspectateurs ne connaissent
que cet Aimé Césaire
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mercredi 16 avril 2008

Serait-ce devenu un système ?

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Hier, c'était au tour de Roselyne Bachelot de s' "exprimer" et de démentir...


Ah ! Ces membres du gouvernement (j'ai failli écrire "ces femmes", mais il n'y a pas qu'elles en cause) ...

Certains devraient parler et ne pas revenir sur leurs déclarations, et les autres ne devraient même pas ouvrir la bouche.
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mardi 15 avril 2008

La traversée de l'été

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Truman Capote est hype ! Depuis quelques années, il est redevenu un sujet d'actualité, tout comme il le fut en son temps dans la jet set new-yorkaise... Un film sur lui (un biopic : ah, j'adore ces mots à la mode !), oscarisé il y a quelques années (2005), avec Philip Seymour Hoffman, parfait dans le rôle titre (c'est comme ça qu'on parle dans le monde de la critique ciné) ... (ah, zut ! j'aurais dû placer aussi éponyme...)

Un film (Infamous/Scandaleusement célèbre, 2006) sur le même sujet (Truman Capote et l'écriture de De sang froid) passe cette semaine sur Canal+ avec un acteur parfait (Toby Jones) lui aussi dans le rôle de Truman Capote...
Question : pour être reconnu, un acteur doit-il jouer de façon convaincante le rôle de Truman Capote ?

Pour ma part, la vie mondaine de Truman Capote n'est pas ce qui m'intéresse le plus, quoique... J'avais déjà lu plusieurs livres écrits par Capote et, récemment, je suis tombée sur "La traversée de l'été". Petit volume, préfacé par Charles Dantzig et postfacé par Alan U. Schwartz, administrateur du Truman Capote Literary Trust et qui est responsable de la publication de ce roman.

Comme à mon habitude, j'ignore pré- et post-face et me lance directement dans le texte écrit par Capote.

A mon avis, un petit bijou. On s'immerge dans la chaleur estivale de New York et on suit l'histoire de cette jeune fille riche, désoeuvrée et mal aimée ...

La fin de l'histoire est superbe.

Le ton m'a fait penser à celui de Carson McCullers. Envie de relire... "The member of the wedding", "The heart is a lonely hunter", ... Et je vais acheter la version originale du Truman Capote, "Summer Crossing".

Bref, après m'être délectée du court roman, j'ai lu la postface, puis en dernier la préface. Et j'ai trouvé le texte encore plus beau, sachant que Capote l'a écrit dans sa vingtième année (1943), qu'il pensait que ce texte avait disparu. Il s'agit donc d'un texte de jeunesse, non retravaillé (ou si peu), retrouvé par hasard lors d'une vente aux enchères.

Truman Capote, le beau garçon touchant à 20 ans que l'on voit sur la photo ci-dessous, est devenu, des années plus tard, un personnage maniéré, torturé, sur le déclin, à la voix détestable.


ça y est, j'ai vu "Scandaleusement célèbre", en VO. Le personnage de Truman Capote est très touchant, ainsi que celui d'un des tueurs de "In cold blood".
Reste à voir l'autre biopic "Truman Capote"...
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Et de 2 !

Rama Yade


Nathalie Kosciusko-Morizet


... ces femmes n'ont pas leur langue dans leur poche... Et c'est tant mieux !

Dommage de devoir faire machine arrière à chaque fois !

mercredi 9 avril 2008

C'est le meilleur !

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Bob Dylan s’est vu décerner une mention spéciale du jury Pulitzer pour "son profond impact sur la musique populaire et la culture américaine, à travers des compositions lyriques au pouvoir poétique extraordinaire", a précisé le jury.


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mardi 8 avril 2008

Mais pourquoi Rama Yade doit-elle toujours revenir sur ses propos ?

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  1. Parce qu'elle parle trop vite sans réfléchir ?
  2. Parce qu'elle laisse parler son coeur en premier ?
  3. Parce qu'elle ne fait pas partie du gouvernement qu'il lui faudrait ?
  4. Parce qu'elle exprime ce que le gouvernement voudrait dire, mais pas officiellement ?
Que de questions sans réponses !

Bon, voilà, c'était juste mon interrogation du jour.


j'aime
que l'on mette des conditions à la venue du prés de la rép (F) à l'ouverture des Jeux Olympiques à Beijing

j'aime pas
que Rama Yade doive toujours dire le lendemain de ses déclarations que ce n'est pas
  1. ce qu'elle a dit
  2. ce qu'elle voulait dire
  3. ce qu'elle voulait que l'on comprenne
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dimanche 6 avril 2008

Extraits

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… Mes pupilles s’élargirent face aux étranglements de désespoir de la fille qui tambourinaient dans mon esprit…

… Ses épaules frissonnaient. Elle avait tronqué son tailleur pour un pull à col en V et un pantalon noir côtelé. Elle croisa les bras pour se protéger illusoirement du froid. Le soleil ne perçait plus et j’eus l’impression que la nuit tombait une seconde fois…

… Je l’aidai à se relever et le xylophone de ses vieux os me joua un air sinistre, un craquement de bois mort…

… Un silence d’église s’étira entre Elisabeth et moi…

…Il ne finissait pas sa phrase que la porte d’entrée battait déjà. Les tracés funestes de la mort s’ouvraient devant moi, là-bas, telles deux rangées de flambeaux dans la marmite orangée de la capitale. Ma berline arrachait l’asphalte, dévorait les lignes de signalisation…

… D’un geste las, je me tournai vers la fenêtre de ma cuisine. Un rideau de pluie chiffonnait la robe opaque de la nuit. En bas, sous les aiguilles d’eau battant le bitume, deux parapluies noirs s’escarmouchaient avant de fondre dans les bouffées froides de l’inconnu…


Ces phrases sont extraites de descriptions lues dans un livre de Franck Thilliez "Train d'enfer pour Ange rouge".

Je n'ai pas aimé.
Ne me demandez pas de parler de l'histoire. Les descriptions trop imagées m'ont fait perdre le fil de l'intrigue et, un peu avant la moitié du bouquin, elles m'ont fait rire !

J'avais déjà lu "La forêt des ombres" du même auteur et j'en avais gardé le souvenir d'un livre plutôt sanglant, complaisant avec la violence, même un peu tordu. Mais aucun souvenir de ces descriptions épiques et dérangeantes. Peut-être tout simplement l'histoire était-elle mieux construite ?

Sans doute essaierai-je de lire encore un livre de Thilliez (La chambre des morts, prix des lecteurs Quai du Polar 2006) pour me faire une opinion plus nette... mais je serai plus attentive à l'écriture qu'à l'histoire et cela gâchera sans doute la lecture...


mardi 1 avril 2008

Le troisième wagon

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Je suis obligée de citer dans les blogs que j'aime : Le troisième wagon, découvert il y a peu de temps (merci, Delphes ! eh oui, encore elle ! plus jeune que moi, c'est MOI qui devrais faire son éducation et non le contraire !).


Melle Bille est toujours en forme et elle me fait hurler de rire (toutefois de façon discrète et intériorisée, on a sa dignité quand même).

Ah ! ses montages tout pourris, tout moisis et ses dessins tout merdiqueux (sic)...
ça vous remet les idées en place illico presto !
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Et pourtant, aujourd'hui, je n'ai rien à dire...

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J'ai déjà parlé de mes obsessions. L'une d'elles étant de faire des listes, voici donc la...

... liste de mes obsessions (non exhaustive et dans le désordre) Certaines sont bénignes, d'autres méritent bien leur qualificatif !!

Bob Dylan
Carl Larsson
Samuel Beckett
Jerry Schatzberg
Jacques Prévert
Woody Guthrie
Roland Topor
Marcel Aymé
Roman Polanski
Raymond Queneau
Otis Redding
Woody Allen
Jean-Bernard Pouy
Beatles
Jean-Louis Fournier
listes diverses (echolalie)
John Steinbeck
George Orwell
Boris Vian
Che Guevara
J.R.R. Tolkien
Arthur Rackham
Andrew Lang
Didier Daeninckx
Dorothea Lange
photos dépression aux Etats-Unis
le Poulpe
Pierre Desproges
Randy Newman
Gotlib
Salvador Dali
Gary Cooper
Gérard Philipe
Georges Brassens
les catalogues d'éditeurs
Brazil (le film)
Les 5000 doigts du Docteur T. (le film) The Five Thousand Fingers of Dr. T
Luis Bunuel

Peter Ibbetson (le film)
La maison du diable (le film) The Haunting
signé Furax
1984
Pierre Desproges
Monty Python
Salvador Dali

Irving Penn
Popa Chubby
Björn Berge
the beat generation
...
...

...
...

(to be continued)
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